Laurent Wauquiez: le JDD est une «entreprise de démolition contre la droite»

Le leader du parti Les Républicains a réagi lundi à l’article du Journal du Dimanche affirmant que le 17 novembre il a posé avec des élus LR «déguisés en Gilets jaunes» au Puy-en-Velay. Selon lui, le JDD est une «entreprise de démolition contre la droite».
Sputnik

Laurent Wauquiez n'a pas laissé sans réponse un article publié le 16 décembre dans le Journal du Dimanche et intitulé «Les faux Gilets jaunes du Puy-en-Velay» dans lequel le média affirme que ce sont des élus LR «déguisés en Gilets jaunes» qui se sont réunis le 17 novembre devant la préfecture du Puy-en-Velay, dans la région Auvergne-Rhône-Alpes.

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En soulignant le fait que les journalistes du JDD n'étaient pas présents lors de ce rassemblement, M.Wauquiez, qui occupe également le poste de président du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes, a qualifié le journal d'«organe officieux de communication d'Emmanuel Macron».

«Que faut-il, M.Gattegno [le directeur de la rédaction du JDD, ndlr], pour que cesse votre entreprise de démolition contre la droite? Nous n'espérons pas de traitement de faveur: nous savons depuis longtemps qu'un traitement équitable serait déjà beaucoup demander», a-t-il déploré sur Twitter.

​Il a également reproché à l'auteur de l'article de faire une distinction entre les «vrais» et les «faux» Gilets jaunes. Selon lui, le 17 novembre au Puy-en-Velay, il y avait «des Français de gauche, de droite, ou encore apolitiques» tout comme «des élus» qui «ont rejoint le mouvement».

Hervé Gattegno a réagi à ces critiques en indiquant qu'il n'y avait «aucune charge du Journal du dimanche contre un parti politique».

«M.Wauquiez confond sa personne avec l'ensemble de son camp», considère le directeur de la rédaction du JDD pour qui le communiqué de Laurent Wauquiez «en dit plus sur lui que sur le Journal du Dimanche».

Face à l'augmentation des prix du carburant, qui frappe surtout le diesel, de nombreux Français sont descendus dans les rues depuis le 17 novembre 2018. Les mobilisations des Gilets jaunes ont régulièrement dégénéré en affrontements entre les manifestants et les forces de l'ordre marqués par de nombreuses scènes de pillages, des incendies, des interpellations et des violences extrêmes.

Selon le dernier bilan, le ministère de l'Intérieur faisait état de 66.000 manifestants le samedi 15 décembre dans toute la France vers 19h00, dont 4.000 au plus fort de la journée à Paris. Ces chiffres, en baisse comparativement à la semaine dernière, alors que plus d'un policier était mobilisé pour chaque manifestant, n'ont pas tardé à faire polémique.

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