«Moustiques-tueurs»: le Soudan fait face à une maladie tropicale dangereuse

Dans un entretien accordé à Sputnik, le docteur Bakri Idris de l'État soudanais du Kassala, l’épicentre de l’infection de chikungunya qui a tué 120 personnes et contaminé une dizaine demilliers d’autres, a expliqué pourquoi le bilan était tellement lourd.
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La similitude dans la phase initiale du développement du chikungunya, dont l'agent viral est transmis par les moustiques, et de la dengue est le principal défi auquel font face les médecins en tentant de soigner les malades du chikungunya, maladie qui frappe le Kassala, a expliqué à Sputnik le docteur Bakri Idris travaillant dans cet État du Soudan.

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«Durant la phase initiale du développement de la maladie, on peut la prendre pour l'infection virale de la dengue. C'est l'erreur que les médecins soudanais commettent le plus fréquemment. Maintenant, une campagne visant à lutter contre les moustiques, principaux vecteurs du virus, a été lancée dans ce pays», a expliqué M. Idris.

Selon lui, il n'y a pas de «médicaments spéciaux pour contrer la maladie, il n'y a non plus de vaccin».

«L'objectif du traitement est d'atténuer la douleur, essentiellement dans les articulations. Nous tentons de soulager les symptômes et l'immunité doit faire l'essentiel du travail. Il faut lutter contre les moustiques, c'est à cause d'eux que les gens tombent malades», a résumé le médecin.

En août dernier, les premiers cas de chikungunya ont été enregistrés dans l'État soudanais du Kassala. De fortes pluies, et comme conséquences, une élévation de l'humidité et une augmentation du nombre de moustiques ont favorisé la diffusion de la maladie. Depuis lors, le virus a tué 120 personnes et infecté 15.000 d'autres. La transmission du virus d'un humain malade à un moustique se fait par le sang aspiré lors de la piqûre.

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