Moscou dément avec force la présence d’armes nucléaires à bord de ses avions au Venezuela

La diplomatie russe a qualifié de fausse et d’inventée les informations sur une éventuelle présence d’armes nucléaires à bord des avions Tu-160 russes actuellement au Venezuela. Ils y ont participé à des exercices conjoints avec l’armée vénézuélienne.
Sputnik

Les déclarations du secrétariat général de l'Organisation des États américains (OEA) sur la prétendue présence d'armes nucléaires à bord des deux bombardiers stratégiques Tu-160 envoyés au Venezuela sont politisées et nuisent à la coopération de la Russie avec cette organisation, a déclaré vendredi le ministère russe des Affaires étrangères.

«Nous regrettons profondément que la direction de l'OEA use de son statut pour diffuser des informations fausses et inventées sur la politique de la Russie dans la région latino-américaine», ajoutent les diplomates.

Tu-160 au Venezuela: pourquoi ne faut-il pas les craindre?
L'OEA n'avait pas exclu l'éventualité de la présence d'armes nucléaires à bord des avions envoyés par la Russie au Venezuela pour des manœuvres conjointes.

«La Russie tient strictement et intégralement ses engagements pris dans le cadre du protocole additionnel II du traité de Tlatelolco [qui vise à créer une zone exempte d'armes nucléaires en Amérique latine et dans les Caraïbes]», lit-on dans le communiqué du ministère.

Que font des bombardiers stratégiques russes Tu-160 au Venezuela? Un ministre explique
Le vol des bombardiers russes au Venezuela «ne viole aucunement les dispositions du traité en question», a encore souligné le ministère.

Des bombardiers stratégiques russes Tu-160 ont survolé pendant dix heures l'aire maritime des Caraïbes, dans le cadre de la visite d'une délégation des forces aériennes russes au Venezuela. Les appareils russes ont effectué certaines étapes de l'exercice en équipe avec les chasseurs Su-30 et F-16 appartenant à l'aviation militaire vénézuélienne. Les exercices conjoints de la Russie et du Venezuela ont suscité de vives critiques de la part des États-Unis.

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