La décision sur la création d'une armée nationale au Kosovo est un coup dangereux porté à la stabilité et à la sécurité des Balkans, a déclaré l'ambassadeur serbe en Russie Slavenko Terzic.
«Il s'agit d'un coup sérieux et dangereux porté à la stabilité et à la sécurité de l'ensemble de la région des Balkans. La soi-disant armée du Kosovo succède à l'organisation terroriste séparatiste qu'est la dénommée Armée de libération du Kosovo (UÇK), qui effectuait des nettoyages ethniques parmi les Serbes et le reste de la population non albanaise», a déclaré le diplomate.
Aujourd'hui forts de 2.500 membres, les effectifs de la KSF doivent en outre passer à 5.000, plus environ 3.000 réservistes. Le vote de vendredi a été immédiatement salué par les États-Unis, alors que le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a regretté la décision de Pristina.
Plus de 60 pays, à savoir la Chine, l'Inde, Israël, la Russie et cinq pays membres de l'UE, ne reconnaissent pas le Kosovo en tant qu'État souverain.