À Rennes, 3 pompiers pris à partie alors qu’ils tentaient d’éteindre des poubelles en feu

Trois pompiers ont été agressés et blessés devant le lycée Louis Guilloux, à Rennes, alors qu’ils s’efforçaient d’éteindre un incendie de poubelles. L’un de ces hommes a reçu un coup de poing au visage. Les forces de l’ordre ont dû intervenir.
Sputnik

Alors que trois pompiers de Rennes tentaient d'éteindre un feu de poubelles qui s'est produit ce jeudi matin devant le lycée Louis Guilloux, ils ont été attaqués et blessés, relatent des médias français.

«Nous sommes intervenus trois fois. La troisième fois, trois de nos pompiers ont été agressés. L'un a été violemment renversé contre la barricade et l'autre a reçu un coup de poing», a indiqué le colonel Louis-Marie Douadal, chef adjoint des sapeurs-pompiers d'Ille-et-Vilaine, cité par Ouest-France.

​D'après Ouest-France, les forces de l'ordre sont arrivées sur place pour venir en aide aux pompiers. Comme le précise ce média, l'un d'entre eux a reçu un violent coup de poing au visage et a été acheminé au centre hospitalier universitaire (CHU) de la ville.

Ce jeudi matin, des lycéens et des étudiants ont bloqué l'accès principal du lycée Louis Guilloux en érigeant une barricade de poubelles et de barrières pour ensuite les brûler.

Arrestations des lycéens à Mantes-la-Jolie: Ségolène Royal n’y voit aucun «mal»
Le 11 décembre, quelque 450 lycées ont été perturbés, dont une soixantaine bloqués, dans le cadre de l'appel à un «mardi noir» lancé par des syndicats lycéens, qui réclament l'abandon de plusieurs réformes, d'après la presse française.

La veille, le mouvement avait pris de l'ampleur au cours de la journée, avec 450 établissements perturbés, selon un décompte officiel en fin de journée.

Ce mouvement, qui proteste notamment contre la réforme du bac, le système d'accès à l'enseignement supérieur Parcoursup et le service national universel (SNU), est né la semaine dernière dans le sillage de la colère protéiforme des Gilets jaunes.

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