Les services publics sont «infiltrés par des islamistes radicalisés qui peuvent devenir des terroristes», a indiqué le député Les Républicains des Bouches-du-Rhône Éric Diard dans l'émission Morandini Live portant sur la fusillade à Strasbourg. Il a toutefois tenu à préciser qu'ils étaient «identifiés et surveillés».
Répondant à une question portant sur savoir pourquoi ces personnes sont toujours dans la police, il a évoqué le manque de preuves.
«Il faut des preuves. Parfois, pour révoquer certains policiers, il faut trouver des faits annexes […]. Quand on identifie un douanier à l'aéroport et qu'il se radicalise, on le met dans un bureau. Est-ce que c'est la solution? Il y a un vide juridique pour les personnes qui se radicalisent dans les services publics», a expliqué Éric Diard.
Le bilan, toujours provisoire, est désormais établi à trois personnes décédées, cinq blessés graves et huit blessés légers après la fusillade de mardi soir. À la suite du drame, le niveau d'alerte du plan Vigipirate a été élevé à «urgence attentat».