Les «services publics sont infiltrés par des islamistes radicalisés», selon un député LR

Invité de l’édition spéciale de l’émission Morandini Live consacrée à la tragédie qui s’est produite à Strasbourg le 11 décembre, le député Les Républicains des Bouches-du-Rhône Éric Diard a abordé le sujet des «services publics face à la radicalisation».
Sputnik

Les services publics sont «infiltrés par des islamistes radicalisés qui peuvent devenir des terroristes», a indiqué le député Les Républicains des Bouches-du-Rhône Éric Diard dans l'émission Morandini Live portant sur la fusillade à Strasbourg. Il a toutefois tenu à préciser qu'ils étaient «identifiés et surveillés».

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«Je suis rapporteur d'une mission sur les services publics face à la radicalisation. J'ai vu des fonctionnaires qui m'ont expliqué à plusieurs reprises que, dans la gendarmerie, l'armée, la police, il y a des trous dans la raquette. Ça veut dire que ces services publics sont infiltrés par des islamistes radicalisés qui peuvent devenir des terroristes», a-t-il affirmé.

Répondant à une question portant sur savoir pourquoi ces personnes sont toujours dans la police, il a évoqué le manque de preuves.

«Il faut des preuves. Parfois, pour révoquer certains policiers, il faut trouver des faits annexes […]. Quand on identifie un douanier à l'aéroport et qu'il se radicalise, on le met dans un bureau. Est-ce que c'est la solution? Il y a un vide juridique pour les personnes qui se radicalisent dans les services publics», a expliqué Éric Diard.

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Une fusillade s'est produite le 11 décembre dans le centre-ville de Strasbourg, où se tient un marché de Noël. D'après différentes sources, l'auteur présumé de l'attaque, Cherif Chekatt, était fiché S. À ce stade, il n'a pas encore été localisé malgré la mobilisation de plus de 700 policiers et gendarmes lancés à sa recherche.

Le bilan, toujours provisoire, est désormais établi à trois personnes décédées, cinq blessés graves et huit blessés légers après la fusillade de mardi soir. À la suite du drame, le niveau d'alerte du plan Vigipirate a été élevé à «urgence attentat».

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