Donald Trump a assuré dans une interview accordée mardi à Reuters dans le bureau Ovale de la Maison-Blanche ne pas craindre d'être destitué. Selon lui, les paiements effectués avant l'élection présidentielle par son ancien avocat, Michael Cohen, afin de réduire au silence deux femmes disant avoir eu une liaison avec lui, ne violent pas les lois sur le financement des campagnes électorales.
«Il est difficile de destituer quelqu'un qui n'a rien fait de mal et qui a créé la plus grande économie de l'histoire de notre pays», a-t-il poursuivi. «Je ne suis pas inquiet. Je pense que les gens se révolteraient si cela venait à arriver.»
«Michael Cohen est un avocat. Il est supposé savoir ce qu'il faut faire», a dit le Président américain
Il a également ajouté que «si c'est le cas, c'est seulement du civil, et même dans ce cas-là nous n'avons pas commis de violation».
Des élus démocrates ont évoqué dimanche avec prudence la possibilité d'une procédure de destitution touchant Donald Trump, soupçonné par un procureur de New York d'avoir été directement impliqué dans des actes illégaux durant la campagne de 2016.
Pourtant, dans l'histoire américaine, seuls deux Présidents se sont retrouvé sous le coup d'une procédure de destitution: Andrew Johnson, au XIXe siècle, et Bill Clinton. Aucune n'a abouti à une destitution.