L’Égypte et le Soudan vont créer une armée commune dans un but bien précis

Une force armée conjointe entre l’Égypte et le Soudan sera créée sous peu pour sécuriser la frontière des deux pays avec la Libye. C’est ce qu’a indiqué ce 7 décembre l’ambassadeur du Soudan en Russie dans une interview avec Sputnik.
Sputnik

Le Soudan et l'Égypte comptent créer une force armée commune pour surveiller leur frontière avec la Libye. C'est ce qu'a affirmé ce 7 décembre Nadir Babekeur, l'ambassadeur du Soudan à Moscou dans un entretien avec Sputnik, en précisant que la mission de cette force est de prévenir l'infiltration de terroristes et de trafiquants d'armes et d'êtres humains sur le sol des deux pays, en provenance de la Libye, qui sombre encore dans l'instabilité et les conflits armés.

«Il y a une très bonne coopération entre nous et l'Égypte», a affirmé l'ambassadeur. «Nous sommes en train de planifier ensemble la création d'une force armée commune de surveillance pour protéger les frontières avec la Libye et empêcher l'infiltration de terroristes et de contrebandiers qui utilisent cette région dans les trafics d'armes et d'êtres humains», a-t-il ajouté en soulignant que «nous avons besoin d'être sûrs que ces frontières sont bien surveillées».

Saïf al-Islam Kadhafi, fils du dirigeant libyen déchu puis tué en 2011, a exhorté la Russie à soutenir le plan de règlement de la crise dans son pays, a annoncé le 6 décembre la chaîne de télévision Al-Arabiya, se référant à un homme de son entourage.

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Selon ce dernier, le fils de l'ancien chef libyen a présenté sa vision des moyens de résoudre la crise politique dans le pays. Toujours d'après la chaîne, Saïf al-Islam Kadhafi soutient la feuille de route internationale de règlement politique proposée par l'émissaire spécial de l'Onu pour la Libye, Ghassan Salamé.

L'instabilité règne en Libye depuis la chute de Mouammar Kadhafi, en 2011, chassé du pouvoir par une insurrection soutenue par une coalition militaire internationale à l'initiative de la France et appuyée par l'Otan. Depuis, le pays est partagé entre deux centres de pouvoir, situés à Tripoli et à Tobrouk. L'absence de pouvoir central a transformé le pays en plaque tournante de la contrebande et du transit des migrants entre l'Afrique et l'Europe.

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