Le Président de l'Équateur, Lenin Moreno, a affirmé que le Royaume-Uni avait fourni les garanties nécessaires afin que le fondateur du site WikiLeaks puisse quitter l'ambassade londonienne de son pays où il est réfugié depuis 2012.
«Les conditions sont réunies pour que M.Assange prenne la décision d'en sortir dans une quasi liberté», a déclaré Lenin Moreno jeudi devant les journalistes, à l'issue de quelque six ans de négociations avec les autorités britanniques.
Le fondateur de WikiLeaks, 47 ans, a trouvé asile dans l'ambassade équatorienne à Londres dans le but d'échapper à une extradition vers la Suède où il était recherché pour viol et agression sexuelle. Bien que ces poursuites aient été abandonnées en 2017, le tribunal de Westminster a maintenu le mandat d'arrêt contre M.Assange, indiquant qu'il avait été délivré après que ce dernier a enfreint les conditions de sa liberté sous caution.
Comme l'a annoncé début décembre The New York Times, lors de sa visite à Quito à la mi-mai 2017, Paul Manafort avait, avec le Président équatorien, posé les bases d'un accord dans le cadre duquel Washington pourrait octroyer certaines concessions financières à l'Équateur, en échange de l'extradition de Julian Assange aux États-Unis.