Il existe actuellement autant de facteurs susceptibles de contribuer à une hausse des prix de l'or ou à leur baisse.
«Mais il y a fort à parier que les cours ne reviendront pas à leur niveau du début de l'année», déclare Roman Antonov, analyste de Promsviazbank cité par le site d'information Vestifinance.
Il faut reconnaître que cette année, l'or a pratiquement perdu son rôle de «havre de paix» face à un dollar fort exerçant une pression sur les prix des métaux précieux et industriels. La situation relativement positive dans l'économie américaine et le ralentissement en UE sont les principales causes de ce revirement pour l'or. Une politique moins agressive de la Fed en 2019 devrait conduire à l'affaiblissement de la monnaie américaine.
Ainsi, en 2018, la corrélation entre les prix de l'or et le yuan a augmenté jusqu'à 80%, mais l'escalade de la guerre commerciale, la dévaluation du yuan et les statistiques modestes de la Chine ont affecté les prix.
Les marchés boursiers reviennent à la hausse, le rapprochement des positions des USA et de la Chine en matière de restrictions commerciales après le sommet du G20 réduit temporairement la tension sur les marchés mondiaux, ce qui, dans un contexte de demande en actifs risqués, est négatif pour l'or. La vague de vente observée au niveau de l'indice S&P 500 en octobre a reproduit la chute de février 2018. Sachant que la hausse de la volatilité a permis aux investisseurs de se tourner de nouveau vers l'or.
«Compte tenu de tous ces facteurs, nous voyons l'or de manière modérément positive et espérons voir son établissement au-dessus de la barre des 1250 dollars/once d'ici la fin de l'année. Quant à l'argent, son cours suivra celui de l'or», conclut l'expert.
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