«Nous n'avons pas les mêmes problèmes que ceux du continent.»
Francis Pretrel soutient les Gilets jaunes, mais se bat surtout pour la Corse. Sputnik France l'a reçu en studio afin qu'il nous livre son sentiment sur l'augmentation du coût de la vie qui frappe particulièrement une île où le taux de pauvreté est de 20,8%. Pour lui, la hausse des prix du carburant est «une double peine» pour les insulaires, qui paient déjà leur essence plus cher que sur le continent.
Francis Pretrel sera sur les Champs-Élysées le 1er décembre. Quid de la crainte de nouvelles violences comme on a pu le voir lors du rassemblement des Gilets jaunes le 24 novembre à Paris? «Les Corses sont un peuple pacifique. En cas de violences, je partirai. La Corse ne veut pas s'y associer», affirme-t-il. Mais l'homme a fait Mai 68. Il sait que la colère peut dégénérer:
«On est arrivé au bout du bout. Cette pression fiscale sur les pauvres ménages et les gens qui souffrent fait qu'ils n'ont plus rien à perdre. On ne devient pas Gilet jaune comme ça du jour au lendemain. On va arriver au stade où la colère va éclater, mais d'une façon très violente.»