La Grande-Bretagne et l'Union européenne ont finalement convenu d'un accord de divorce officiel de près de 600 pages, après environ un an et demi de négociations. La seule quasi-certitude que relayent les médias est que la séparation devrait être prononcée le 29 mars 2019… cela bien sûr si la Grande-Bretagne et l'Union européenne ratifient bien l'accord. Et quand on se rappelle le précédent du rejet de dernière minute par la région belge francophone de Wallonie de l'accord de libre-échange entre le Canada et l'Union européenne, le suspens reste entier.
Pour le reste, sait-on ce que contient ce pacte et surtout quelles seront ses conséquences concrètes pour les citoyens des pays de l'UE et de Grande-Bretagne? Pour sa part, Donald Trump a réagi cette semaine en qualifiant l'accord de «formidable pour l'UE» et en suggérant qu'il pourrait nuire au commerce entre le Royaume-Uni et les États-Unis. Mais pourquoi? Les députés britanniques de tout bord semblent eux aussi insatisfaits des résultats obtenus par le Premier ministre Theresa May à l'issue des négociations. Y a-t-il quelqu'un dans ce feuilleton qui sortira gagnant? Bref, tout le monde semble insatisfait.
Pour savoir qui pourrait en réalité sortir gagnant de ce feuilleton, Philippe Moreau-Defarges, ancien diplomate et spécialiste des questions européennes, répond aux questions de Rachel Marsden.