Visas Schengen: après la France une deuxième porte se fermerait au nez des élus algériens

À l’instar de la France, l’Espagne aurait mis en place une nouvelle mesure concernant l’octroi de visas Schengen aux élus algériens ainsi qu’à leurs proches. C’est ce qu’a indiqué le 27 novembre le site d’information ObservAlgérie, citant des sources proches de l’ambassade d’Espagne à Alger.
Sputnik

Les informations sur le durcissement des conditions d'octroi de visas Schengen pour les députés algériens et leurs proches se succèdent. En effet, après la France, l'Espagne aurait imposé aux élus algériens et aux membres de leur famille demandeurs de visas de s'engager sur l'honneur, par écrit, à revenir dans leur pays avant la fin de la durée de validité du visa. C'est ce qu'a rapporté le 27 novembre le site d'information ObservAlgérie, citant des sources proches de l'ambassade d'Espagne à Alger.

Relevant que l'Espagne est devenue l'un des points de transit pour les parlementaires algériens et leurs proches désireux de se rendre en Europe, les informateurs ont affirmé que le consulat général d'Espagne à Alger a décidé d'exiger des fonctionnaires et affiliés la signature d'un «engagement sur l'honneur attestant de la volonté du demandeur de retourner en Algérie avant l'expiration du visa».

Visas: l’ambassade de France à Alger aurait claqué la porte au nez des députés algériens
Selon ces mêmes sources, cette décision a été motivée par le fait qu'un nombre important de citoyens algériens ayant obtenu un visa via l'Assemblée populaire nationale (ANP) ne retourne pas au pays après expiration du visa.

Depuis l'arrivée, en 2017, à Alger, de Xavier Driencourt, l'ambassadeur de France en Algérie, les parlementaires algériens, ainsi que leurs proches, auraient peu à peu perdu le privilège que leur accordait le consulat général de France de leur délivrer systématiquement des visas Schengen. Cette information provient de sources proches du dossier citées le 31 octobre par ObservAlgérie.

Selon elles, l'Assemblée populaire nationale algérienne avait pour habitude de recevoir, à chaque législature, un quota de visas réservés exclusivement aux députés et hauts responsables. Tandis que, pour la législature actuelle, l'ambassade de France ne lui aurait rien accordé. Et ce, malgré une tentative du chef de cabinet du président de l'APN de renégocier une convention entre les deux institutions.

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