Le gouvernement japonais a l'intention de construire le premier porte-avions du pays depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, écrit le site d'information Vzgliad. Ce bâtiment sera construit sur la base d'un porte-hélicoptères de classe Izumo de la marine japonaise. La construction du porte-avions sera inscrite dans le programme de défense à moyen terme du Japon dont l'adoption est prévue en décembre.
L'objectif est évident: il est prévu de faire embarquer les avions furtifs américains de 5e génération, notamment sur le pont des Izumo modernisés. Les chantiers navals japonais ont déjà formulé leurs recommandations pour la modification de la structure du bâtiment et l'installation d'équipements supplémentaires. Les fonds devraient être alloués dès 2019 pour lancer la construction en 2020. Des navires de classe Izumo ont été mis en service en 2015. La marine en compte seulement deux, et deux autres sont en chantier. Mais un porte-avions sur la base de l'Izumo pourrait embarquer seulement 10 F-35 en raison de sa taille réduite.
«Tout cela est évidemment contraire à la Constitution japonaise qui interdit au pays de posséder une armée à part entière, notamment des armements offensifs», précise Valeri Kistanov. De jure, les porte-hélicoptères n'étaient pas considérés comme tels.
Le Japon s'arme manifestement contre la Chine, et il est indéniable que Pékin ne restera pas les bras croisés. «Nous assisterons à une réaction négative de la Chine et à une hausse des investissements chinois dans les forces navales», prédit Vassili Kachine de l'Institut de l'Extrême-Orient.
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