Olaf Scholz, vice-chancelier allemand et ministre fédéral des Finances, estime que l'Union européenne doit avoir son propre siège au sein du Conseil de sécurité des Nations unies. Et pour défendre son point de vue, il n'y va pas par quatre chemins: il a ouvertement déclaré souhaiter que le siège de la France au Conseil de sécurité devienne un siège européen afin que l'UE puisse « parler d'une seule voix ».
«Si nous prenons l'Union européenne au sérieux, elle devrait également parler d'une seule voix au sein du Conseil de sécurité des Nations unies […] Le siège de la France pourrait être transformé en siège de l'UE», a affirmé lors d'un discours sur l'avenir de l'Europe à Berlin Olaf Scholz, cité par les médias.
«La France et l'Allemagne agissent désormais ensemble dans cette instance», mais un siège européen permettrait d'aller encore plus loin, a souligné Olaf Scholz.
Depuis sa création au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le Conseil de sécurité compte cinq membres permanents qui disposent d'un droit de veto: Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni et Union soviétique (Russie).