L’UE continuera à coopérer avec l’Iran en matière d’atome civil

L’Union européenne dit avoir pour but de coopérer avec l’Iran dans le domaine de l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques, a indiqué, dans le cadre d’un séminaire Iran-Union européenne, le commissaire européen au Climat et à l'Énergie.
Sputnik

Malgré le retrait des États-Unis de l'accord nucléaire iranien et leurs sanctions contre Téhéran, l'Union européenne estime ne voir aucune alternative au plan global d'action conjoint et souhaite une coopération avec l'Iran en matière d'utilisation de l'atome civil, a fait savoir le commissaire européen au Climat et à l'Énergie, Miguel Arias Canete:

«Le séminaire d'aujourd'hui pointe notre aspiration à continuer de collaborer avec l'Iran dans le domaine de l'usage de l'atome à des fins pacifiques», a déclaré Miguel Arias Canete lors du troisième séminaire Iran-Union européenne qui s'est tenu à Bruxelles.

Il a tenu à souligner qu'une pareille coopération devait se faire en conformité avec le droit international, ainsi qu'avec les clauses du plan global d'action conjoint sur le programme nucléaire iranien qui joue un rôle indispensable dans le maintien de la sécurité européenne.

L'atome iranien fissionnerait l'Occident

Le Président Donald Trump a annoncé, en mai dernier, le retrait des États-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien conclu en 2015, de même que le rétablissement des sanctions contre l'Iran, y compris celles qui touchent les pays commerçant avec Téhéran. Certaines de celles-ci ont été rétablies le 7 août dernier, tandis que d'autres sont entrées en vigueur le 5 novembre. Washington a notamment porté plus de 700 personnes, entités, avions et navires iraniens sur sa liste noire. Parmi les entités concernées figurent 14 banques importantes. La Chine, la Corée du Sud, la Grèce, l'Inde, l'Italie, le Japon, la Turquie et Taïwan ont été provisoirement autorisés à acheter du pétrole iranien.

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