En dépit des sanctions, la Crimée constate un afflux d’investisseurs US et de l’UE

Les sanctions n’empêchent pas de travailler des investisseurs européens et américains en République russe de Crimée, d’après le premier vice-ministre criméen du développement économique. Ils investissent surtout dans les domaines de l’agriculture, de l’hôtellerie et du tourisme.
Sputnik

Des investisseurs des États-Unis et des pays européens sont présents en Crimée, malgré les sanctions, selon le premier vice-ministre du développement économique de la république Andreï Koulik.

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«Ceux sont des ressortissants de pays européens, dont l'Italie, l'Allemagne et l'Europe de l'Est. Il y a des représentants des États-Unis. Tous ne souhaitent pas être affichés à cause du régime de sanctions», a déclaré le vice-ministre aux journalistes.

Ces investisseurs travaillent dans différents domaines de l'économie criméenne, précise-t-il.

«Parmi eux [les domaines de l'économie, ndlr], il y a le secteur de l'agriculture, de l'hôtellerie, du tourisme et de la transformation alimentaire», a souligné Andreï Koulik.

Après sa réunification avec la Russie, la Crimée cherche à attirer les investisseurs. En 2016, les autorités de la péninsule ont annoncé avoir mis en place des mécanismes afin de faire venir les investisseurs sans que ces derniers ne tombent sous le coup des sanctions décrétées par des pays occidentaux suite au rattachement de 2014.

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Au printemps dernier, le chef de cette république, Sergueï Aksionov, a fait savoir que près de 3.000 personnes morales avaient été enregistrées par des organisations et citoyens étrangers originaires de 33 pays.

Outre plusieurs sociétés asiatiques, des entreprises italiennes du bâtiment se sont entendues en 2016 avec des partenaires locaux pour construire le complexe résidentiel «Village italien», qui devrait être achevé d'ici 2020.

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