La guerre hybride des puissances occidentales «ne vise pas que la Russie»

Commentant les informations récemment diffusées par le groupe Anonymous portant sur le projet Integrity Initiative, un spécialiste de géopolitique grec explique que la Russie n’est pas le seul pays visé par la guerre hybride des puissances occidentales qui veulent en outre maintenir en esclavage plusieurs pays, dont des États européens.
Sputnik

Si les données relayées par le groupe Anonymous sur l'ingérence du Royaume-Uni dans les affaires internes d'autres pays sont avérées, plusieurs pays occidentaux mènent une guerre hybride non seulement contre la Russie, mais aussi contre d'autres pays, considère Konstantinos Grivas, professeur de géopolitique à l'Université nationale et capodistrienne d'Athènes.

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Pour rappel, des hackers du groupe Anonymous ont récemment annoncé avoir trouvé des documents portant sur l'activité du projet Integrity Initiative qui, comme ils le supposent, aurait été mis en œuvre par le Royaume-Uni pour s'ingérer dans les affaires de pays européens et pour mener une guerre informationnelle contre la Russie. Comme on l'apprend sur un des sites du groupe, le projet a été fondé en 2015 et financé par le gouvernement britannique. Il prévoyait, d'après ces informations, la création de pôles dans une série de pays, dont la Grèce.

«C'est une partie de la réalité que nous qualifions de guerre hybride. La Grèce se trouve dans le tourbillon de la guerre hybride. L'Occident a déclenché une guerre hybride contre la Russie, mais elle ne vise pas que la Russie, mais aussi d'autres pays, telle la Grèce, que l'Occident veut maintenir dans un état d'esclave», estime-t-il dans son commentaire à Sputnik.

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Et d'ajouter que si les documents publiés ne sont pas des faux, cela prouve que «toute la propagande sur l'ingérence russe en Europe, est plus qu'un mensonge».

«C'est plus qu'une nouvelle guerre froide contre la Russie que l'Occident veut imposer. Elle est utilisée comme instrument pour contrôler et exercer la politique impérialiste de pays occidentaux puissants à l'encontre de pays plus petits, telle la Grèce», a-t-il encore déclaré.

Or, estime-t-il, son pays est en mesure d'arrêter ce genre d'ingérence dans ses affaires internes. Il suffit, selon lui, qu'il en ait la volonté.

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