Le baril de Brent a atteint le seuil des 61,64 dollars ce vendredi matin, ce qui ne s'était pas vu depuis le 8 mars dernier, d'après les données de l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres. Ainsi, le coût des contrats à terme pour le pétrole de marque Brent destiné à être livré en janvier a diminué de 3%.
Le principal facteur négatif pour le marché pétrolier reste la crainte que les pays producteurs de pétrole produisent plus de matières premières que le monde ne peut en consommer, sur fond de perspectives de ralentissement de l'économie mondiale.
Dans le même temps, les acteurs du marché ont attiré l'attention sur la déclaration du ministre saoudien de l'Énergie, Khalid al-Falih, selon laquelle le pays n'encombrerait pas le marché du pétrole avec des approvisionnements, mais satisferait la demande existante. Khalid Al-Falih a déclaré que l'exploitation minière du Royaume dépassait dorénavant les 10,7 millions de barils par jour.
Les investisseurs continuent également d'évaluer les perspectives de réduction de la production de pétrole de l'OPEP. Les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs partenaires se réuniront à Vienne les 6 et 7 décembre et devront y décider de restreindre, ou non, leurs extractions.