Des extrémistes syriens se seraient servis de l’aide néerlandaise pour mener des attaques

Des extrémistes syriens utilisaient sur les champs de bataille les véhicules et les ordinateurs portables fournis par les Pays-Bas, selon une enquête de médias néerlandais.
Sputnik

Les Pays-Bas effectuent leurs premières frappes en Syrie
Les groupes armés syriens recevant une assistance néerlandaise «non létale» s'en servaient dans les combats qu'ils mènent, d'après une enquête menée conjointement par la Fondation de radio-télévision néerlandaise (NOS) et le journal Trouw.

Sur la demande de ces médias, le gouvernement de La Haye a rendu publics des documents selon lesquels «presque tout le matériel» fourni aux combattants syriens à titre d'aide était utilisé pendant les combats. Il s'agit notamment de véhicules qui étaient employés pour mener des attaques et d'ordinateurs portables qui aidaient à en définir les cibles.

Les médias soulignent que ces données contredisent les déclarations du ministre des Affaires étrangères Stef Blok qui affirmait que l'assistance fournie par les Pays-Bas en Syrie était «non militaire».

L’opposition syrienne affirme avoir reçu 300 camions d’armes américaines
Précédemment, les Pays-Bas ont annoncé avoir mis fin à leur soutien à des groupes de l'opposition syrienne, évoquant l'inefficacité de ce programme.

Au total, depuis mai 2015, le royaume a alloué près de 70 millions euros à une vingtaine d'organisations opérant en Syrie, dont les controversés Casques blancs qui se sont fait connaître après la publication de vidéos où leurs militants sauvent des civils ensevelis sous des décombres en Syrie.

Pourtant, il existe également des vidéos montrant les membres de cette même organisation en train de tourner des images mises en scène. Le ministère russe des Affaires étrangères a estimé que les activités des Casques blancs faisaient partie de la campagne visant à discréditer les autorités et militaires syriens.

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