Retrouvez en photos cette «route de la vie» qui reliait Leningrad à la terre ferme dans ce diaporama de Sputnik.
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La «route de la vie», comme l'ont surnommée les habitants de la ville, passait par le lac Ladoga. Et cette expression n'est pas une image poétique: cet itinéraire était le seul canal d'approvisionnement de Leningrad, qui a permis à la ville assiégée de survivre. Cette route servait également à faire sortir les armements fabriqués dans ses usines.
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La route a commencé à fonctionner quand les rations alimentaires ont été réduites jusqu'à 250 g de pain par jour pour les travailleurs et 125 g pour tous les autres, et quand les habitants ont commencé à mourir par milliers de famine.
Photo: Leningrad assiégée, avenue Nevski, après les bombardements de l'artillerie allemande, 1942.
Photo: Leningrad assiégée, avenue Nevski, après les bombardements de l'artillerie allemande, 1942.
© Sputnik . Boris Kudoyarov
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Selon différentes sources, entre 600.000 et 1,5 million de personnes sont mortes à Leningrad pendant le siège.
© Sputnik . Mikhail Trakhman
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La construction de la piste de glace via le plus grand lac d'Europe, Ladoga, était une idée grandiose même pour une période de paix.
Photo: la «route de la vie» sur le lac Ladoga, 31 décembre 1941.
Photo: la «route de la vie» sur le lac Ladoga, 31 décembre 1941.
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La piste de glace passait à seulement 12-15 km des positions allemandes: il y avait donc un risque de raid aérien ou de bombardement.
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Leningrad pendant le siège. Transport de réservoirs à gaz utilisés pour la défense antiaérienne de la ville.
© Sputnik
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Des obus allemands laissaient sur la piste des trous qui se recouvraient immédiatement de glace et étaient impossible à voir. Les véhicules tombant sous la glace ne pouvaient pas toujours être ressortis à la surface.
© Photo Public domain
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L'évacuation des enfants de Leningrad assiégée.
© Sputnik . Boris Losin
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Quand la glace de Ladoga fondait définitivement, le relais était pris par la «route de la vie» estivale.
© Sputnik . Boris Kudoyarov
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Des habitants de Leningrad assiégée sortent d'un abri après la fin d'une alerte, 1942.
© Sputnik . Boris Kudoyarov
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Pendant les deux hivers de siège, plus d'un million de tonnes marchandises ont été transportés et près d'un million de personnes ont été évacuées. Les véhicules roulaient même sur une couche d'eau de 50 cm.
© Sputnik . Alexander Brodskiy
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Leningrad pendant des bombardements d'artillerie, mars 1942.
© Sputnik . Vsevolod Tarasevich
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Des habitants de Leningrad assiégée transportent une dépouille sur un traîneau.
© Sputnik . S. Ozersky
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Des habitantes de Leningrad assiégée en attente d'un transport vers la terre ferme par la glace du lac Ladoga.
© Sputnik . Gregory Chertov
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«Tout le monde est mort» écrit dans son journal l'écolière de Leningrad Tania Savitcheva, dont la famille a été tuée pendant le siège.
© Sputnik . S. Ozersky
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Au total, la «route de la vie» comprenait plus de 60 pistes. Certaines étaient destinées au transport du matériel, d'autres au transport de munitions ou encore à l'évacuation des blessés, des enfants, ainsi que des véhicules contenant des produits pétroliers.
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La route de la vie a existé jusqu'en 1944 pour aider à approvisionner la ville. En hiver 1942-1943, elle a également été utilisée pour préparer l'offensive de l'Armée rouge pour percer le siège.
© Sputnik . Boris Kudoyarov
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