Carlos Ghosn, PDG de l'alliance automobile Renault-Nissan-Mitsubishi Motors placé en garde à vue par le parquet de Tokyo sur des soupçons de dissimulation de revenus, «n'est plus en état de diriger le groupe», a déclaré le ministre français de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, sur France Info.
Il a ajouté qu'il fallait mettre en place «une gouvernance intérimaire» et qu'il n'y avait «rien de particulier à signaler» au sujet de la situation fiscale de Carlos Ghosn en France.
La Toile n'est pas passée à côté de la nouvelle et a rapidement réagi.
Les uns raillent la rapidité de l'enquête.
D'autres ne font que constater les faits.
Certains se montrent plus que sceptiques, mais semblent ne pas douter de la culpabilité de Carlos Ghosn.
Plusieurs internautes émettent des doutes quant au résultat des investigations.
Quelques-uns concluent à un éventuel règlement de comptes.
Enfin, certains laissent exploser leur colère ou mettent en relief l'irresponsabilité du gouvernement.
Cette arrestation devrait conduire au limogeage de Carlos Ghosn. Ainsi, Renault a d'ores et déjà annoncé que son conseil d'administration se réunirait «au plus vite», tout en précisant être «dans l'attente d'informations précises».
Carlos Ghosn, patron de l'empire automobile Renault-Nissan-Mitsubishi, a été arrêté à Tokyo sur des soupçons de fraude fiscale pour quelque cinq milliards de yens, soit environ 38,8 millions d'euros, depuis 2011.