Patrouilles automobiles en Égypte: l’espoir de «petits clochards» (photos)

Un programme d’assistance aux enfants sans abri et sans tutelle d’adultes se montre très efficace en Égypte. Appelé «Enfants sans tutelle», ce programme a des patrouilles automobiles au logo voyant qui circulent dans les rues à la recherche de mineurs en détresse pour leur venir en aide. Sputnik s’est intéressé à la question.
Sputnik

Une équipe de service se compose d'un psychologue, d'un employé social et d'un collaborateur de l'administration locale, a raconté à Sputnik Hosni Usef, directeur du programme «Enfants sans tutelle».

Patrouilles automobiles en Égypte: l’espoir de «petits clochards»

«Ils s'appliquent à faire revenir ces petits clochards à une vie normale, leur donnant des conseils, y compris pour pouvoir reprendre leurs études. […] Les enfants attendent nos patrouilles automobiles qui attirent l'attention et leur apportent toujours quelque chose d'intéressant, qu'il s'agisse de jouets peu ordinaires ou d'invitations à un spectacle quelconque», a raconté M.Usef.

Patrouilles automobiles en Égypte: l’espoir de «petits clochards»

Certains enfants sont faciles à contacter. Ils suivent les conseils et changent progressivement leur mode de vie. Ils reprennent leurs études et développent leurs capacités, est entré dans la conversation Hazem al Mallah, porte-parole du groupe «Enfants sans tutelle».

«Nos unités mobiles font partie du programme national d'éradication du phénomène des enfants abandonnés. Notre principal objectif consiste à en finir à jamais avec ce mal», a souligné l'interlocuteur de l'agence.

Selon la ministre égyptienne de la Solidarité sociale Gadah Wali, en quatre années de travail, les patrouilles automobiles ont montré leur efficacité.

«Pendant ce temps, 17 équipes dans 10 gouvernorats ont contacté 17.000 enfants en difficulté. On essaie de faire revenir chaque enfant à une vie normale. S'il a une famille, les employés sociaux la contacte et l'aide à résoudre des problèmes jusqu'à lui affecter une allocation. Si l'enfant n'a pas de famille, on le place dans un établissement spécial», a indiqué la ministre.

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