Intervenant sur le plateau du 20 heures de France 2, Édouard Philippe a assuré que le gouvernement avait entendu les appels des «gilet jaunes».
«On a entendu […] de la colère mais on a aussi entendu de la souffrance, l'absence de perspectives. L'idée que les pouvoirs publics, depuis longtemps, ne répondaient pas au sentiment […] d'abandon», a affirmé le Premier ministre.
En même temps, le locataire de Matignon a réaffirmé la volonté de son gouvernement de maintenir le cap choisi.
«Le cap que nous avons fixé, nous allons le tenir. Ce n'est pas quand ça souffle qu'il faut changer de cap», a-t-il déclaré.
Pour Édouard Philippe, le gouvernement doit faire preuve de constance et ne doit pas répéter les fautes du passé.
«Le mouvement des "gilets jaunes" s'est exprimé de façon très claire, […] mais je dis aussi qu'un gouvernement qui changerait de pied en permanence, qui zigzaguerait au gré des difficultés, il ferait ce qu'ont fait beaucoup trop de gouvernements par le passé et il ne conduirait pas la France là où elle doit être conduite», a-t-il insisté.
Cependant, M.Philippe a assuré que le gouvernement tiendrait «un des engagements» et qu’«à la fin du quinquennat, et dès cette année, le niveau d'impôts et de taxes diminue».