Face à la «menace russe», la Belgique entend envoyer plus de militaires à l’est de l’UE

Le gouvernement belge a approuvé ce vendredi un plan des opérations militaires pour l’année 2019 qui prévoit le renforcement du soutien belge à l’Otan sur ses frontières orientales. Selon une chaîne nationale, il s’agit d’une mesure de «dissuasion» face à la «menace russe».
Sputnik

Le Conseil des ministres belge a adopté vendredi le plan des opérations militaires du pays pour l'année 2019, informe la chaîne RTBF. D'après ce document, la Belgique accorde une attention particulière à la défense des frontières orientales de l'Otan ce qui s'explique, selon ce média, par «la menace russe» à laquelle sont confrontés les pays de cette région.

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Afin de renforcer sa participation au sein des opérations de l'alliance à l'est de l'Europe, Bruxelles enverra pour quatre mois une frégate avec 175 membres d'équipage en mer Baltique, ainsi qu'un navire chasseur de mines pendant une période de 9 mois qui comptera environ 45 personnes à bord.

Le pays mettra également à la disposition de l'Otan quatre F-16 avec 55 militaires qui seront déployés en Lituanie ainsi que deux détachements blindés, chacun composé de 250 militaires, comme force de «dissuasion» et dans le but de renforcer les moyens de «défense collective» dans la région.

Auparavant, la diplomatie russe avait déclaré que les tentatives de l'Otan visant à soutenir militairement les pays baltes ne pouvaient pas améliorer la sécurité européenne.Dans le contexte du conflit qui affecte le sud-est de l'Ukraine, l'Otan a suspendu sa coopération civile et militaire avec la Russie. En juillet 2016, les deux parties ont repris leur dialogue diplomatique dans le cadre du Conseil Otan-Russie.

Dans le même temps, l'Alliance atlantique a donné son feu vert au déploiement, depuis 2017, de quatre bataillons multinationaux dans les pays baltes et en Pologne.

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