La compagnie aérienne Japan Airlines a introduit un nouveau type de détecteur pour les contrôles internes suite à l'arrestation de l'un de ses pilotes en octobre dernier à Londres suite au contrôle d'alcoolémie d'un copilote dont le taux d'alcool dans le sang était près de dix fois supérieur au maximum autorisé, relate l'Association Press.
La JAL envisage désormais de tenir une conférence de presse le 16 novembre pour révéler les mesures prises pour lutter contre la consommation excessive d'alcool chez ses pilotes, poursuit l'agence.
La réglementation actuelle de la JAL interdit de boire dans les 12 heures précédant un vol et oblige les pilotes à subir un éthylotest avant de voler.
Selon la police britannique, le copilote de 42 ans a plaidé coupable jeudi devant le tribunal d'Uxbridge, à l'ouest de Londres: le test a montré qu'il avait 189 milligrammes d'alcool pour 100 millilitres de sang, près de dix fois la limite de 20 milligrammes autorisée pour un pilote (contre 80 milligrammes pour la limite légale au volant).
Mercredi, All Nippon Airways a expliqué que l'un de ses pilotes, un quadragénaire, a été malade après une nuit de beuverie sur l'île d'Ishigaki (sud du Japon) dans la préfecture d'Okinawa. Cette absence de dernière minute a provoqué le retard de cinq vols régionaux au départ de l'île d'Okinawa, et 619 passagers ont été affectés.
Après ces deux incidents, le ministère japonais des Transports a demandé aux compagnies aériennes d'appliquer de manière stricte la règlementation sur l'absorption de boissons alcoolisées.