L'effondrement des actions d'Apple, de Google et d'Amazon ne serait-il qu'un début?

Les actions des géants technologiques qui avaient entraîné les indices boursiers américains vers de nouveaux sommets ont changé de direction et sont désormais les principales locomotives de la chute. Pourquoi le groupe FAANG (Facebook, Apple, Amazon, Netflix et Google) s'est-il épuisé?
Sputnik

A la fin de l'été encore, la «bulle» des plus grandes compagnies technologiques réunies sous l'abréviation FAANG (Facebook, Apple, Amazon, Netflix et Google) était au sommet, rappelle le site d'information Vestifinance. De nombreux analystes prédisaient joyeusement leur croissance, poussant les clients à investir dans ces actions.

Les journalistes impressionnables annonçaient que la capitalisation d'Apple et d'Amazon avait dépassé les 1.000 milliards de dollars chacune.

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Sur la base d'arguments bien plus tangibles, les experts plus raisonnables avertissaient que tout pourrait se terminer très rapidement avec l'éclatement de la «bulle». Certains soulignaient également que les «insiders», c'est-à-dire ceux qui sont directement liés aux compagnies en question (les membres de la direction par exemple), vendaient activement leurs actions alors même que le marché était en croissance.

Seulement quelques mois plus tard, cette «bulle» a commencé à se dégonfler. On ne parle plus de compagnies dont la capitalisation est supérieure à 1.000 milliards de dollars. Qui plus est, rien que durant la dernière session, les actions d'Apple ont perdu 5% — et presque 20% depuis leur pic en octobre.

Le marché connaît aujourd'hui de graves problèmes de liquidités, or c'est le coût et l'accessibilité de l'argent qui détermine le prix des actifs — le reste est secondaire.

C'est pourquoi la plupart des titres des FAANG ont déjà perdu près de 30% de leur capitalisation. Cela représente des pertes immenses pour les investisseurs, et on s'imagine facilement l'ampleur du problème dans la mesure où pratiquement tout le monde a acheté ces actions.

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Compte tenu du coût grandissant du dollar et du déficit flagrant de liquidités en dollars, on peut supposer que la vente des actifs se poursuivra. Nous assistons à une réévaluation et, dans les conditions actuelles, les actions ne peuvent pas valoir autant, même pour les géants comme Apple et Google.

Le secteur bancaire reflète le mieux la réalité du marché. Les actifs de Goldman Sachs ont enregistré leur plus forte baisse depuis avril 2010. Le représentant d'un autre secteur, General Electric, a même chuté à son minimum depuis 2009.

Bien évidemment, les actions des FAANG, selon les données fondamentales, paraissent préférables, mais le potentiel de baisse est colossal.

En l'occurrence, tout dépendra de la Réserve fédérale américaine (Fed). Si Jerome Powell poursuivait sa politique de durcissement agressif, l'an prochain déjà le coût des actifs en question serait bien plus bas.

Mercredi, le président de la Fed parlera de l'état de l'économie, et la prochaine réunion de la Fed se tiendra en décembre.

Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.

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