Le ministre allemand de l'Intérieur quitte la présidence de l'Union chrétienne-sociale

Le ministre allemand de l'Intérieur, Horst Seehofer, a déclaré qu'il démissionnait de son poste de président de l'Union chrétienne-sociale (CSU), la formation partenaire de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) d'Angela Merkel, mais qu'il resterait ministre de l'Intérieur et qu'il n'avait pas «à faire de déclarations à ce sujet».
Sputnik

Horst Seehofer, ministre allemand de l'Intérieur, a déclaré aux journalistes qu'il quittait la présidence de l'Union chrétienne-sociale (CSU), la formation partenaire de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) d'Angela Merkel.

«Je démissionne de mon poste de président de la CSU, c'est décidé. Des discussions sont encore en cours sur les délais et ces derniers seront précisés au cours de cette semaine», a-t-il indiqué lundi lors d'une conférence de presse à Bautzen (land de Saxe).

Horst Seehofer a noté dans ce contexte qu'il garderait son portefeuille, ajoutant, selon la chaîne Welt, qu'il n'avait pas de raison «de faire des déclarations à ce sujet».

«Je suis ministre de l'Intérieur et je continuerai à exercer mes fonctions», a-t-il souligné.

L'agence allemande dpa avait annoncé la veille, se référant à ses propres sources, que Horst Seehofer quitterait également ses fonctions de ministre avant la fin de la législature.

Selon certaines sources, la CSU pourrait avoir pour chef le président du gouvernement de Bavière Markus Söder.

Des migrants en Allemagne demandent la démission du ministre de l’Intérieur
Les informations sur la prochaine fin de la carrière politique de Horst Seehofer sont apparues sur fond des résultats obtenus par la CSU lors des élections au Landtag bavarois à la mi-octobre où le parti a totalisé plus que tous les autres, 37,2%, mais où il a été lésé de 10,5% des voix par rapport à 2013 et a perdu la majorité parlementaire, ce qui est un véritable fiasco pour les conservateurs. La culpabilité pour la perte d'un si grand nombre de suffrages a été rejetée sur le président du parti.

En outre, Horst Seehofer a été vivement critiqué quand il avait déclaré que c'était les migrants qui provoquaient tous les problèmes politiques en Allemagne, engendrant un conflit avec la chancelière Angela Merkel qu'il condamnait ouvertement pour sa politique migratoire. Début octobre, le gouvernement régional bavarois avait annoncé dans un communiqué officiel que si le gouvernement fédéral ne prenait pas de mesures pour réduire le flux des réfugiés, il irait devant le Tribunal constitutionnel fédéral.

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