Les quatre personnes arrêtées le 6 novembre par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), ont avoué leur responsabilité dans la tentative d'organiser un assassinat du Président français durant les commémorations du 11-Novembre à Charleville-Mézières (Ardennes), révèle France 2 ce vendredi soir.
Cet ancien négociant de 55 ans, originaire de Saint-Georges-de-Commiers (Isère), était sous la surveillance de la DGSI depuis le 31 octobre, en raison de ses échanges sur des messageries cryptées où il se montrait très virulent vis-à-vis d'Emmanuel Macron. Lundi 5 novembre, Jean-Pierre B., accompagné d'un autre homme, a rejoint Bouzonville, en Moselle, où ils ont retrouvé deux autres complices.
Au total, six personnes liées à une enquête sur des menaces à l'encontre du Président Macron, ont été interpellées le 6 novembre dans les départements d'Ille-et-Vilaine, de l'Isère et de Moselle. Plus tard, une femme de 61 ans, arrêtée en Isère, a été relâchée, de même qu'un homme appréhendé en Ille-et-Vilaine.