Bolton récuse les intentions belliqueuses prêtées aux USA face à l’Iran

Les États-Unis n’ont aucune intention de frapper l’Iran s’il sort de l’accord de Vienne de 2015, a affirmé vendredi John Bolton. Dans le même temps, il a précisé qu’il était possible que Téhéran ait déjà violé ses obligations.
Sputnik

Le conseiller du Président américain à la sécurité nationale, John Bolton, a déclaré vendredi que les États-Unis n'envisageaient pas la possibilité de lancer une opération militaire contre l'Iran, dans le cas où Téhéran déciderait de se retirer de l'accord sur son programme nucléaire.

«Nous n'avons pas de tels projets», a-t-il lancé lors d'une conférence de presse à Paris.

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John Bolton a indiqué que le Président américain n'estimait pas que l'Iran ait l'intention de se retirer du Plan d'action global commun (PAGC, ou JCPoA en anglais). Dans le même temps, il a déclaré qu'il était possible que Téhéran ait déjà violé cet accord mais que Washington n'en soit pas encore au courant.

Le Président Donald Trump a annoncé, en mai dernier, le retrait des États-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien conclu en 2015, de même que le rétablissement des sanctions contre l'Iran, y compris celles qui touchent les pays commerçant avec Téhéran.

Certaines de celles-ci ont été rétablies le 7 août dernier, tandis que d'autres sont entrées en vigueur ce lundi 5 novembre. Washington a notamment porté plus de 700 personnes, entités, avions et navires iraniens sur sa liste noire. Parmi les entités concernées figurent 14 banques importantes. La Chine, la Corée du Sud, la Grèce, l'Inde, l'Italie, le Japon, la Turquie et Taïwan ont été provisoirement autorisés à acheter du pétrole iranien.

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