«On peut supposer, sans grande crainte de se tromper, que, bien entendu, disons-le ainsi, aucune perspective prometteuse de normalisation des relations russo-américaines ne point à l'horizon. Mais cela ne veut pas dire que nous n'aspirions pas au dialogue. Il y a en effet beaucoup de problèmes qui nécessitent des échanges entre la Russie et les Etats-Unis», a notamment indiqué Dmitri Peskov.
Il a ajouté qu'il s'agissait de problèmes de la stabilité dans le monde et du contrôle des armes. Sans dialogue, ils ne disparaîtront pas, a souligné le porte-parole du Kremlin.
«Plus ou moins, c'est aux Américains de décider. Je répète encore une fois que nous n'avons aucune volonté de nous mêler [de leurs affaires intérieures, ndlr]. Le Président Poutine a son vis-à-vis, le Président Trump. Donc, voilà, c'est tout. C'est à eux de continuer à dialoguer.»
Déjà dégradées, les relations entre les États-Unis et la Russie se sont encore détériorées après que Washington a déclaré son intention de se retirer du Traité sur les armes nucléaires de portée intermédiaire, signé en 1987 par Mikhaïl Gorbatchev et Ronald Reagan.
En outre, Washington pourrait imposer des sanctions supplémentaires à la Russie dans le cadre de l’affaire Skripal, a confirmé le 6 novembre la porte-parole du département d’État Heather Nauert interrogée par Sputnik.