En milieu de journée, c'est le corps d'une femme qui a été retrouvé dans les ruines des immeubles effondrés, a annoncé à l'AFP le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux, après la découverte tôt dans la matinée d'un premier corps, celui d'un homme.
«On a encore de l'espoir même si l'espoir est faible. Des poches de vie peuvent encore être présentes», a expliqué le capitaine de frégate Samuel, commandant des opérations de secours du Bataillon des marins-pompiers de Marseille: il reste «une semaine de travail jour et nuit».
La pluie qui s'est abattue sur Marseille lundi soir et mardi matin, parfois torrentielle, «ralentit la progression» des secours «et augmente les risques», a poursuivi le marin-pompier, alors que des membres des secours guettent aux fenêtres des immeubles qui surplombent le chantier pour donner l'alerte si jamais l'un d'eux venait à montrer des signes d'affaissement.
«C'est un travail stratégique avec des outils mécaniques et à la main», notamment une pelleteuse pour extraire les gros débris et du matériel endoscopique pour sonder le monticule de débris parsemé d'objets du quotidien: tissus, papiers, pommeau de douche ou un cadre de vélo plié.
En début d'après-midi, un troisième corps a été découvert dans les ruines, quelques heures après celui d'une femme.
En revanche, deux passantes aperçues sur des images de vidéosurveillance juste avant la catastrophe pourraient avoir réussi à s'échapper: la rue a été déblayée sans qu'aucun corps n'y soit retrouvé.