Peu après que Washington a remis en vigueur les sanctions contre Téhéran, le dirigeant égyptien Abdel Fattah al-Sissi a affirmé qu'il enverrait l'armée de son pays protéger les membres du Conseil de coopération des États arabes du Golfe, s'ils étaient l'objet de quelque menace que ce soit.
«Nous soutenons totalement nos frères du Golfe et si la sécurité du Golfe est mise en danger et directement menacée par qui que ce soit, le peuple égyptien […] ne l'acceptera pas cela et enverra ses forces pour défendre ses frères», a déclaré M.Sissi, cité par le journal Youm7.
La déclaration du Président égyptien survient au lendemain de la remise en vigueur des mesures restrictives des États-Unis contre l'Iran.
Les États-Unis ont ciblé plus de 700 personnes et organisations, dont des banques, des avions et des navires, dans la nouvelle liste de sanctions adoptées contre l'Iran, a annoncé le 5 novembre le département du Trésor dans un communiqué. Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a affirmé que Washington menait des pourparlers avec d'autres pays pour leur faire réduire «à zéro» leurs acquisitions du pétrole iranien à l'instar de ceux qui l'avaient déjà fait.
Dans une lettre au secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, l'Iran a appelé à une réponse collective de la communauté internationale aux sanctions imposées par les États-Unis dont le comportement est «irresponsable».