Des vegans imitent des «égorgements» pour dénoncer les cruautés faites aux animaux

L’association Vegan Impact a organisé un happening mettant en scène des militants «égorgés», place du Palais-Royal à Paris, à l’occasion de la journée mondial vegan. L’objectif? «Dénoncer la cruauté que subissent les animaux à cause de l’être humain pour la consommation de viande». Sputnik était sur place.
Sputnik

«Parce que l'industrie agroalimentaire n'a de cesse de cacher aux consommateurs les exactions qu'elle commet derrière les murs des élevages et des abattoirs, nous avons le devoir de dénoncer ces crimes, d'être la voix des victimes et de demander que le carnage cesse.»

explique sur Twitter, l'association Vegan impact, dont l'objet est de promouvoir le mode de vie vegan en menant des actions d'information et de sensibilisation. Ce jeudi 1er novembre, dans le cadre de la journée mondiale vegan, l'association a organisé, place du Palais-Royal à Paris, un happening mettant en scène des militants «égorgés». L'objectif? «Dénoncer la cruauté que subissent les animaux à cause de l'être humain pour la consommation de viande».

«Aujourd'hui, on est sur la place du Palais-Royal pour dénoncer le fait qu'il y ait trois millions d'animaux par jour, en France, qui sont égorgés avec ou sans étourdissement, alors que l'on sait que l'on n'a pas besoin de manger de la viande pour être en bonne santé», déclare Alexandra Blanc, présidente de Vegan Impact.

Pourtant, ce type de happening peut-il changer la donne? Pour la présidente de l'association, si le veganisme fait de plus en plus d'adeptes, les choses n'ont pas encore évolué concernant la prise en compte de la souffrance animale. En effet, pour Alexandra Blanc, les lobbies ont une grande part de responsabilité dans cet état de fait.

«En France, il faut savoir qu'il y a le poids des lobbies comme dans les autres pays, ils représentent la mafia de la viande. C'est terrifiant quand on se penche dessus.»

Et d'ajouter,

«Durant les états généraux de l'alimentation, il y avait des lois toutes simples que les Français approuvaient, comme la fin des cages pour les poules et lapins, les caméras de surveillance dans les abattoirs, la fin des castrations à vif des porcelets […] qui ont été refusées par les lobbies de la viande», conclut Alexandra Blanc.

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