Intervenant en direct à la télévision tchèque, le Premier ministre Andrej Babis a déclaré qu'il ne considérait pas la Russie comme une menace et qu'il espérait que les relations avec Moscou seraient sous peu normalisées.
«Il est nécessaire de mener un dialogue actif avec elle (la Russie, ndlr), notamment sur la situation en Syrie. Je pense que l'Europe a déployé très peu d'efforts face à la situation dans ce pays, qu'elle a laissé échapper la situation. Il est dans notre intérêt que le calme et le bon ordre reviennent en Syrie, et que ses ressortissants puissent regagner leur foyer. Cela aurait un grand impact sur le problème migratoire en Europe», a-t-il signalé.
De l'avis de M.Babis, dans ses relations avec la Russie, l'Occident est revenu à un état de «guerre quasi-froide».
«Les sommes immenses dépensées actuellement pour des armes nouvelles auraient pu être utilisées pour soutenir les pays d'Afrique à l'origine des flux de migrants vers l'Europe», a-t-il notamment fait remarquer.
Ces derniers temps des voix se font entendre de plus en plus souvent en Occident prônant la levée des sanctions antirusses et l'installation d'un dialogue d'égal à égal avec la Russie.