«Le choix du F-35 est un mauvais signal pour la construction de l'Europe de la défense», lit-on dans un communiqué diffusé par le constructeur du Rafale, forcé «une fois encore» de constater «une préférence américaine en Europe».
Pour sa part, Airbus affirme également regretter la décision belge de se procurer des F-35, tout en affirmant comprendre «les liens forts entre la Belgique et les États-Unis sur les questions militaires». Pour le constructeur européen, il ne s'agit ainsi pas d'«une surprise totale», bien que le choix belge soit «une occasion manquée de renforcer la coopération industrielle européenne dans les efforts de défense».
Le Président français Emmanuel Macron avait lui aussi déploré la décision de Bruxelles, la qualifiant de contraire aux intérêts européens. Or, selon le ministre belge de la Défense, Steven Vandeput, l'offre des Américains était «la meilleure selon l'ensemble de nos critères d'évaluation».