«Tout d'abord, il faut mettre fin à la guerre qui se déroule depuis quatre ans, puis ouvrir toutes les voies commerciales et prendre des mesures pour sauver les Yéménites», a-t-il expliqué.
Selon lui, à l'heure actuelle, les efforts de la communauté internationale ne sont pas suffisants pour améliorer la situation au Yémen.
«Ni la communauté internationale, ni l'Onu n'ont apporté un soutien significatif pour surmonter la crise yéménite. Il y a beaucoup de projets et de discours, mais en réalité il y a très peu de cas concrets. Depuis l'année dernière, la pénurie d'aide humanitaire est particulièrement grave au Yémen», a précisé le journaliste.
«Les Houthis ont occupé Sanaa, mais ils n'ont pas réussi à créer un État. En conséquence, de nombreuses institutions gouvernementales et économiques se sont effondrées», a-t-il affirmé.
Auparavant, Mark Lowcock, secrétaire général adjoint pour les affaires humanitaires des Nations unies, avait prévenu qu'une famine au Yémen pourrait devenir une des plus mortelles de l'histoire. 14 millions de personnes, c'est-à-dire la moitié de la population yéménite, dépendront prochainement de l'aide humanitaire. De plus, la situation s'aggrave à cause de l'absence d'accès à une aide médicale pour la majorité de la population.
Une coalition militaire arabe sous commandement saoudien intervient depuis mars 2015 au Yémen pour soutenir le gouvernement du Président Abd Rabbo Mansour Hadi contre les Houthis.
Les rebelles contrôlent la capitale Sanaa depuis 2014 et restent maîtres de vastes régions du pays.
Les victimes du conflit au Yémen ne sont plus comptabilisées depuis 2016 par l'Onu, le bilan étant resté à 10.000 morts à cette date.