Disparition mystérieuse des SMS de Benalla: X-Files, édition Élysée, selon le Net

Ayant annoncé la disparition des SMS de son portable, prétendument supprimés à distance par l’Élysée, Alexandre Benalla n’a fait que réchauffer l’atmosphère autour de son affaire retentissante. Des twittos évoquent «les méthodes mafieuses» de Paris et dénoncent ce «marigot barbouzard» provoqué par cette affaire.
Sputnik

Alexandre Benalla a déclaré aux juges qu'il avait vu, lors de sa garde à vue au mois de juillet, des messages disparaître de son portable professionnel. Selon l'ancien chef de cabinet adjoint du Président Macron, c'est l'Élysée qui a pu effacer ses SMS à distance.

«On a pu constater que des SMS disparaissaient au fur et à mesure. La date apparaissant sur le téléphone a même changé, il était noté 1970», a déclaré Benalla lors de son dernier interrogatoire que Le Monde s'est procuré.

Certificat médical d’une victime de Benalla antidaté? Des twittos rendent leur verdict
Quand des magistrats lui ont demandé certains codes d'accès administratifs, Benalla les a renvoyés vers la présidence française: «S'il y a des codes qui ne fonctionnent plus, il faut s'adresser à l'Élysée, ils ont dû changer les codes à distance».

Percevant apparemment chaque nouveau détail de cette affaire comme un nouvel épisode de série, certains internautes l'associent à la série X-Files ou encore au Bureau des légendes:

Plusieurs Français n'ont pas mâché leurs mots et ont même évoqué «des méthodes mafieuses» de l'Élysée:

Selon certains, tout ce qui est dévoilé à l'opinion publique n'est qu'un camouflage derrière lequel il y a certainement ce que l'on cache volontairement. Ils reviennent aussi sur la disparition mystérieuse du coffre-fort de Benalla:

Comme toujours, les utilisateurs des réseaux sociaux ont recours à l'humour pour commenter la disparition mystérieuse des messages du portable de Benalla. Ils le qualifient de «magicien»:

Pour rappel, l'ancien chef de cabinet adjoint du Président Macron est mis en examen pour violences, plusieurs images tournées le 1er mai dernier le montrant en train de frapper des manifestants.

Le locataire de l'Élysée a affirmé le 24 juillet, devant des membres du gouvernement et des députés de La République en marche, que les faits qui s'étaient produits le 1er mai étaient une «trahison» et qu'il était le seul responsable de la situation.

Discuter