Londres rend son verdict sur la «désinformation» russe

Le Royaume-Uni n’a pas de preuves de l’influence russe sur ses processus démocratiques, a annoncé mardi le cabinet britannique. Il s’agit de la réponse du gouvernement à un récent rapport de la Chambre des communes qui accusait la Russie de «désinformation».
Sputnik

Le gouvernement britannique n'a pas de preuves que des pays étrangers, dont la Russie, ont eu recours à la désinformation afin d'influencer les processus démocratique au Royaume-Uni, a déclaré le cabinet en commentant le rapport de la Chambre des communes intitulé Fake News.

«Nous voulons réitérer que le gouvernement n'a pas de preuves du recours avec succès à la désinformation par des acteurs étrangers, dont la Russie, visant à influencer les processus démocratiques britanniques», peut-on lire dans le communiqué du cabinet publié ce mardi.

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Le président du Comité du numérique, de la culture, des média et du sport qui a rédigé le rapport en question, Damian Collins, a déjà qualifié les déclarations du gouvernement britannique de «décevantes».

«La réponse du gouvernement à notre rapport préliminaire sur la désinformation et les fausses actualités est décevante et constitue une opportunité ratée», a-t-il précisé.

Dans ce rapport, les parlementaires britanniques affirment que Moscou a diffusé au moins 38 histoires «faussées» concernant l'empoisonnement de l'ex-agent double russe Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia. Ils rappellent également qu'en novembre dernier, Theresa May avait accusé la Russie de mener «une campagne de cyber-espionnage».

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