Les réseaux sociaux sont désormais un puissant moyen pour collecter et faire largement connaître des faits qui sont longtemps restés inconnus du grand public. C'est ainsi que des fonctionnaires de l'Éducation Nationale française ont décidé de rompre le silence et partagent sous le hashtag «pas de vague» leur propres témoignages sur les situations où ils ont été l'objet d'actions malveillantes de la part de certains de leurs élèves ou des parents de ces derniers.
Ces réactions ont été déclenchées par l'incident survenu au lycée Édouard Branly de Créteil jeudi dernier lorsqu'un élève a braqué avec un pistolet, dont il s'est avéré qu'il était factice, une de ses enseignantes pour qu'elle le note présent.
Dans la plupart des cas, les professeurs constatent ne pas avoir trouvé ou trouver avec difficulté le soutien de la direction des établissements qui préfére prendre la défense des élèves.
D’autres ont salué l’existence de ce hashtag qui a permis de révéler l’ampleur du problème.