La coalition US explique sa frappe contre une mosquée en Syrie

La coalition internationale sous commandement américain affirme avoir détruit une mosquée transformée, selon elle, en quartier général par des combattants de Daech* . Elle n’aborde en revanche pas la question des victimes civiles dans son communiqué expliquant les frappes.
Sputnik

La coalition internationale dirigée par les États-Unis a frappé samedi une mosquée syrienne, car selon les informations dont elle disposait, l'édifice religieux abritait un quartier général de Daech*, rapporte Associated Press.

Dans un communiqué, la coalition a précisé que la décision concernant l'attaque «n'a pas été prise de manière précipitée», et a affirmé qu'une dizaine de djihadistes avaient été éliminés dans l'attaque. Elle n'a en revanche pas commenté les informations sur la mort de nombreux civils dans le bombardement.

Le ministère syrien des Affaires étrangères a accusé samedi la coalition d'avoir «commis un crime» et a fait état d'au moins 62 civils tués à al-Soussa et dans une localité voisine dans la province de Deir ez-Zor, dernier fief tenu par Daech* le long de l'Euphrate. Des missiles ont été également tirés contre la mosquée d'Othman Bin Affan.

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Auparavant, une source militaire syrienne avait fait savoir à Sputnik que des avions de la coalition avaient bombardé la localité d'al-Soussa dans le gouvernorat de Deir ez-Zor.

Le 13 octobre dernier, l'agence SANA avait rapporté que la coalition antiterroriste internationale avait largué des bombes au phosphore blanc sur la ville de Hadjin à une centaine de kilomètres au sud-est de Deir ez-Zor.

*Organisation terroriste interdite en Russie

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