«MM.Blanquer et Castaner réuniront, dès la semaine prochaine, un comité stratégique, constitué de tous les acteurs œuvrant d'ores et déjà au quotidien pour un apprentissage serein, afin d'arrêter un plan d'actions ambitieux, visant à mettre un terme à de tels comportements», lit-on dans ce document.
Le Président Emmanuel Macron avait précédemment appelé le gouvernement sur Twitter à prendre des mesures pour assurer que de tels actes «soient proscrits» des écoles françaises.
Dans la vidéo qui a provoqué ce scandale, on voit un lycéen pointer une arme sur son enseignante pendant une leçon pour qu’elle le note présent, alors qu’un de ses condisciples s’amuse à faire des doigts d’honneur.
La vidéo devenue virale a provoqué la réaction indignée de nombreux Français au cours du week-end et a poussé à s’exprimer des responsables politiques et plusieurs parlementaires dont la présidente de la Région Ile-de-FranceValérie Pécresse,…
… et le président du jeune parti Les Patriotes Florian Philippot.
La dirigeante du parti Rassemblement national (ex-Front national) Marine Le Pen s'est pour sa part demandée: «Qui cela étonne-t-il encore?».
Nicolas Dupont-Aignan, fondateur de Debout la France (DLF) et député de l'Essonne, a dénoncé le fait que des professeurs peuvent être «totalement livrés à eux-mêmes».
Le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer a aussi condamné les «actes de menace envers un professeur», avant d’annoncer des mesures «les plus rigoureuses».
Christophe Castaner, qui occupe le poste de ministre de l’Intérieur depuis le 16 octobre, a déclaré sur Twitter l’ouverture d’une enquête et l’interpellation vendredi de deux personnes.
Des médias ont ensuite précisé que l’adolescent qui avait été filmé dans la vidéo avait été mis en examen dimanche soir.