Les autorités algériennes ont bloqué l'accès à plusieurs sites pornographiques très populaires, rapporte le site Observ'Algérie se référant à «une source bien informée».
La décision aurait été prise par la ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la Communication Houda-Imane Faraoun et annoncée à la société nationale Algérie Télécom, ainsi qu'aux opérateurs de téléphonie mobile Mobilis, Ooredoo et Djeezy.
Selon la source citée par Observ'Algérie, pour le moment, seuls quelques sites ont été bloqués «en guise d'un test avant de généraliser la mesure».
Depuis sa nomination à la tête du secteur, la ministre Faraoun a plaidé pour la censure des sites à caractère pornographique ou incitant à la violence, rappelle le site. En 2016, elle a appelé les députés de l'Assemblée Populaire Nationale à élaborer un projet de loi ad hoc. Pourtant, selon Observ'Algérie, les récents blocages ont été opérés sans aucune décision judiciaire.