Boulons, rondelles et clous: c'est ce qu'ont retiré les chirurgiens des blessures des victimes du drame qui s'est joué mercredi dans un lycée de Kertch, a annoncé ce vendredi la ministre russe de la Santé, Veronika Skvortsova.
«C'est en effet un spectacle déchirant: boulons, rondelles, clous recourbés et pièces métalliques assez grosses, certaines atteignant les dimensions de l'index», a-t-elle précisé dans une interview à la chaîne russe Pierviy Kanal.
Tous ces objets étant sales, «il y a tout de suite eu des inflammations, certains ont un phlegmon de l'intestin et des déchirures accompagnées d'abcès», a-t-elle ajouté.
Mercredi 17 octobre, un étudiant en quatrième année a déclenché une fusillade et fait exploser une bombe dans un lycée polytechnique de Kertch, une ville portuaire de la péninsule de Crimée.
Après avoir perpétré l'attaque, l'assassin de 22 ans a mis fin à ses jours. Le Comité d'enquête a qualifié ce crime de tuerie de masse.
Selon un dernier bilan du ministère russe de la Santé, le drame a fait 21 morts, majoritairement des étudiants et des mineurs, ainsi que plusieurs employés de l'établissement. On dénombre également 67 blessés.