«Boulons, rondelles et clous»: de quoi était bourrée la bombe du tireur de Kertch

Les chirurgiens qui soignent les blessés de la tuerie du lycée de Kertch, en Crimée, ont retiré «boulons, rondelles et clous recourbés», a constaté la ministre russe de la Santé, ajoutant que c'était «un spectacle déchirant».
Sputnik

Boulons, rondelles et clous: c'est ce qu'ont retiré les chirurgiens des blessures des victimes du drame qui s'est joué mercredi dans un lycée de Kertch, a annoncé ce vendredi la ministre russe de la Santé, Veronika Skvortsova.

«C'est en effet un spectacle déchirant: boulons, rondelles, clous recourbés et pièces métalliques assez grosses, certaines atteignant les dimensions de l'index», a-t-elle précisé dans une interview à la chaîne russe Pierviy Kanal.

Tous ces objets étant sales, «il y a tout de suite eu des inflammations, certains ont un phlegmon de l'intestin et des déchirures accompagnées d'abcès», a-t-elle ajouté.

Les premières images du lycée de Kertch après l’attaque du tireur (vidéo)
Veronika Skvortsova a précisé que 46 blessés, dont 26 enfant et adolescents, restaient encore dans les hôpitaux. Les blessés graves ont été transférés dans les meilleurs centres médicaux de Moscou, Krasnodar et Simferopol.

Mercredi 17 octobre, un étudiant en quatrième année a déclenché une fusillade et fait exploser une bombe dans un lycée polytechnique de Kertch, une ville portuaire de la péninsule de Crimée.

Après avoir perpétré l'attaque, l'assassin de 22 ans a mis fin à ses jours. Le Comité d'enquête a qualifié ce crime de tuerie de masse.

Selon un dernier bilan du ministère russe de la Santé, le drame a fait 21 morts, majoritairement des étudiants et des mineurs, ainsi que plusieurs employés de l'établissement. On dénombre également 67 blessés.

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