Des coups de feu retentissent en marge d’un hommage dirigé par le président haïtien

Jovenel Moïse, président d’Haïti, a déposé le 17 octobre une gerbe de fleurs sur le lieu où a été assassiné, le 17 octobre 1806, Jean-Jacques Dessalines, l'un des pères fondateurs de la nation haïtienne. Face à la tension qui régnait sur place, la police a fait un large usage des armes pour exfiltrer le cortège présidentiel.
Sputnik

Des milliers d'Haïtiens ont défilé dans les rues de l'île le 17 octobre afin de dénoncer la corruption et exiger la démission du Président Jovenel Moïse. Ce dernier se trouvait dans la matinée à Port-au-Prince afin de déposer une gerbe de fleurs en hommage à Jean-Jacques Dessalines, l'un des pères fondateurs de la nation haïtienne pour le 212ème anniversaire de sa mort.

La présence de nombreux manifestants a fait monter la tension sur place. D'après les informations de l'AFP, la police a dû faire usage de ses armes afin d'exfiltrer le cortège présidentiel, forçant toutes les personnes présentes à se jeter à terre. Selon Martinique 1, chaîne du groupe France Info, des pierres et des bouteilles ont été lancées en direction des agents de sécurité blessant l'un d'eux à la tête.

La colère monte dans l'île caribéenne depuis plusieurs semaines. Les manifestions tendent à se multiplier à travers les principales villes du pays afin de dénoncer l'inaction des autorités face à la corruption.

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