«Ce n’était pas une fuite de gaz, c’étaient des explosifs», explique à Sputnik Alexandre, ce témoin oculaire qui s’est retrouvé sur les lieux de la tragédie juste après qu’une détonation meurtrière a retenti dans un collègue technique dans la ville russe de Kertch.
«Sur place, il y avait déjà beaucoup de membres des structures de force, une ambulance, des pompiers. On évacuait les victimes. L’entrée principale a été soufflée, au rez-de-chaussée il n’y avait pas de fenêtres», explique-t-il.
Diliaver Melgaziev, chef adjoint de l’administration de la ville de Kertch, a annoncé que toutes les mesures nécessaires pour venir en aide aux blessés avaient été mises en place. Une cellule de crise a été mise en place et les hôpitaux sont prêts à accueillir les blessés.
Une explosion s'est produite mercredi dans un lycée à Kertch, en Crimée. Selon le dernier bilan, 18 décès et des dizaines de blessés sont à déplorer. Le Comité national antiterroriste a annoncé qu’un engin explosif non identifié avait explosé. D’après le chef de la République de Crimée, l’attaque a été perpétrée par un étudiant du lycée qui a ensuite mis fin à ses jours.