«Mon nom est Pepper et je suis un robot résidant à l'université de Middlesex». C'est par ces mots que cette machine à la taille fine et flanquée d'un écran sur la poitrine s'est présentée aux membres de la commission parlementaire britannique sur l'éducation ce 16 octobre. Elle a répondu à l'invitation des députés concernant l'intelligence artificielle et la «4e révolution industrielle». Preuve que nous ne sommes pas encore dans «2001, l'odyssée de l'espace», Pepper a semble-t-il répondu à des questions basiques et préparées et n'a pas fait preuve d'initiative au contraire de l'ordinateur Hal 9000 du film de Stanley Kubrick.
Reste que cet événement constitue une première. Mais pas de panique, les robots ne sont pas près de prendre le pouvoir à en croire Pepper. Lui et ses semblables compteront encore sur notre aide à l'heure de la démocratisation de l'intelligence artificielle:
«Les robots auront un rôle important, mais nous aurons toujours besoin des compétences propres aux humains: détecter, concevoir et mettre en valeur la technologie.»
Avant d'ajouter: «Nous aurons besoin de gens qui peuvent repérer des idées et penser au-delà des divisions traditionnelles secteur par secteur.»
Nous voilà rassurés.