Il n'y a plus aucune menace pour le pouvoir de Bacahr el-Assad en Syrie, écrit le chroniqueur de The National Interest Doug Bandow. Ayant passé une semaine dans ce pays ravagé par un conflit interne depuis 2011, le journaliste affirme que comprendre qui dirige la Syrie est «évident».
«Assad a gagné et Washington a perdu», affirme ainsi M.Brandow.
Par ailleurs, le chroniqueur de The National Interest qualifie la politique américaine à l'égard de la Syrie de «désastreuse» et «incohérente». Selon lui, Washington a proclamé son but de lutter contre Daech*, tout en insistant sur le départ de Bachar el-Assad qui, lui aussi, lutte contre les terroriste. De plus, les États-Unis sont alliés à l'Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis et au Qatar qui soutiennent les groupes radicaux. Suite à cette incohérence, les objectifs militaires de Donald Trump se sont avérés «une fantaisie».
Le journaliste estime également que la présence militaire américaine en Syrie est illégitime, à l'inverse du soutien russe et iranien demandé par le gouvernement syrien. C'est pourquoi, selon lui, Washington ne peut pas insister sur le départ de la Russie, de l'Iran ou du Hezbollah de la Syrie.
«L'administration Trump n'a aucun pouvoir d'envahir, d'occuper ni de démanteler une autre nation quelle qu'en soit la raison», résume-t-il.
En conclusion, M.Bandow évoque l'échec de « l'ingénierie sociale coercitive» américaine, en appelant le Président américain à mettre fin à la «mésaventure» américaine au Proche-Orient.
*Organisation terroriste interdite en Russie