Damas exige de l’Onu d’enquêter sur l’emploi de phosphore blanc par la coalition à Hadjin

Le ministère syrien des Affaires étrangères demande à l'Onu l'ouverture d'une enquête sur le recours par la coalition dirigée par les États-Unis au phosphore blanc interdit lors d'une frappe aérienne sur Hadjin, selon l'agence SANA.
Sputnik

Le ministère syrien des Affaires étrangères demande à l'Onu l'ouverture d'une enquête sur le recours par la coalition dirigée par les États-Unis au phosphore blanc interdit lors d'une frappe aérienne sur Hadjin, selon l'agence SANA.

«La Syrie appelle de nouveau le Conseil de sécurité de l'Onu à prendre ses responsabilités pour assurer l'établissement de la paix et de la sécurité dans le monde entier, pour enquêter sur les crimes commis, les juger et prendre sans délai des mesures pour y mettre fin pour qu'ils ne se reproduisent plus, ainsi que pour mettre fin à la présence illégale et hostile des forces américaines et d'autres pays sur le territoire syrien», indique l'agence SANA.

Dans les missives envoyées dimanche par Damas à l'Onu et au Président du Conseil de sécurité de l'Onu, le recours au phosphore blanc est qualifié de conduite «devenue habituelle et constante». Il est noté que la frappe aérienne de samedi a fait des morts et des blessés parmi les civils, principalement des femmes et des enfants.

La coalition américaine aurait de nouveau bombardé la Syrie au phosphore blanc
Auparavant, l'agence SANA, citant des sources sur le terrain, a rapporté que la coalition antiterroriste internationale avait largué ce samedi des bombes au phosphore blanc sur Hadjin, dans la province syrienne de Deir ez-Zor. Toujours selon SANA, l'attaque a visé plusieurs quartiers de cette ville qui se trouve à 110 kilomètres au sud-est du chef-lieu provincial.

Auparavant, le Centre russe pour la réconciliation des parties syriennes avait annoncé que deux F-15 de l'US Air Force avaient largué des bombes au phosphore sur Hadjin le 8 septembre dernier. La coalition a alors démenti ces rapports.

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