Selon lui, les djihadistes renforcent leurs positions, creusent des tranchées et des tunnels. Les groupes terroristes, tels que le Front al-Nosra*, Tanzim Hurras ad-Din* et le Parti islamique du Turkestan*, se renforcent notamment sur des hauteurs près de la localité de Kabbani, à la limite avec le gouvernorat d'Idlib.
La situation s'aggraverait dans cette zone, parce que les terroristes n'entendent pas céder ces positions stratégiques, estime le militaire syrien. Les territoires occupés par les radicaux se trouvent entre les gouvernorats de Lattaquié et d'Idlib et la Turquie. Ces hauteurs leur permettent de contrôler des zones voisines et leur donnent un avantage considérable sur l'infanterie syrienne.
À cause des pilonnages réguliers des radicaux contre la population civile, l'artillerie de l'armée gouvernementale doit frapper les positions de ces derniers, a conclu l'interlocuteur de Sputnik.
Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan s'étaient précédemment entendus à Sotchi afin de mettre en place une zone démilitarisée large de 15 à 20 km le long de la ligne de contact entre les forces gouvernementales et les groupes d'opposition armés dans le gouvernorat d'Idlib avant le 15 octobre.
*Organisation terroriste interdite en Russie